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mardi 21 mai 2013

Bolivie : vers La Paz et le lac Titicaca du 16 au 27 avril 2013

Un mois déjà que nous « trimbalons » des pneus neufs que nous montons et descendons de notre lit tous les jours, faute de place. Non seulement nous avions fait le « choix » de les payer plus cher en se fournissant en Argentine mais en plus nous avons décidé de les monter dans le pays il est le plus difficile de trouver des « gomeria » (garages spécialisés dans les pneus) capable de faire l'alignement. Après l'échec de nos recherches à Oruro, la chance semble nous sourire à Sucre. Nous avions repéré une grosse gomeria à la sortie de la ville mais le GPS en a décidé autrement. Il nous fait prendre un tout autre chemin pour quitter la ville. Chouette on va pouvoir poursuivre nos séances de musculation quotidienne. Avant d'attaquer la route surprenante de Sucre à Cochabamba, on s'arrête pour faire le plein à 40 centimes d'euro le litre de diesel. Ce qui est cher par rapport aux Boliviens qui ne payent que 32 centimes. Mais très bon marché par rapport au prix officiel pour les étranger qui est de 95 centimes d'euros pour une qualité bien inférieure à ce que l'on trouve en Europe. De l'autre côté de la frontière, au Pérou, où le diesel n'est pas autant subventionné, les bidons boliviens fleurissent le long des routes. C'est sur une route pavée quasi romaine que nous dépenserons les premier litres de ce précieux diesel. Le plateau fait ensuite place à une montée magnifique pour franchir quelques cols, avant de redescendre dans la vallée luxuriante de Cochabamba. Nous passons la nuit sur la petite place d'Aiquile, à côté d'une charmante église moderne. Nuit calme mais réveil au carillon à 6h30, dur, dur.


On se décide à aller visiter les ruines d'Incallajta (le Machu Pichu de la Bolivie, d'après nos guides qui exagèrent un peu). Le cadre est splendide. Il faut dire que l'accès, une minuscule piste qui serpente dans la montagne peut en inquiéter quelques uns. Le parking herbeux qui nous sert de camping demande quelques efforts pour le mériter. Une construction artisanale d'une rampe de pierres et de rondins de bois pour passer un rocher mal placé et nous accédons à notre dortoir. Nous sommes seuls à dormir sur place et nous serons seuls pour la visite du lendemain. Il y a des ruines, une cascade, des escaliers à monter, de quoi plaire à tous.




Nous atteignons enfin Cochabamba, notre dernière grande ville avant La Paz. Nous cherchons un monteur de pneus en nous dirigeant vers notre bivouac et à la place nous trouvons un tailleur de pare brise. Le rendez vous est pris pour le lendemain. Il va falloir mettre le réveil à sonner. En attendant, nous dormons au pied du téléphérique qui monte jusqu'au Cristo de la Concordia (un peu plus haut que celui de Rio). Pare brise fabriqué sur mesure, changé dans la journée et montée au Cerro San Bernardo dans la soirée pour remercier les enfants qui sont restés très sages.
 
La Paz est encore loin. Nous devrons envisager une nuit dans un petit village de bord de route avant de l'atteindre. Le lendemain, déjeuner sur la route. Nous prenons le plat du jour. Je ne comprend pas ce que c'est, mais comme d'habitude c'est bon, il n'y a pas de raison. Erreur. La soupe est correcte. Mais le plat est immangeable : ce sont des tripes (pas dans mon vocabulaire espagnol). Et avec la meilleure des volontés, je ne peux pas. Corentin fait quelques efforts mais a du mal aussi. Les enfants mangent l'accompagnement. On se rattrape avec un bon dessert dans le camping car ! Avant l'arrivée sur La Paz, péage et contrôle de police. Le policier nous soutient qu'il faut repayer pour remplir les formalités d'entrée dans la ville. Il sort son registre et nous demande 20 bols. Corentin demande un reçu. Finalement, le reçu (qui était certainement son ticket de péage) indique 3 bols. Nous paierons les 3 bols (environ 30 centimes) pour que la discussion ne s'éternise pas. Nous sommes alors sur un plateau à 4000m (la partie alto de la capitale). Et nous descendons très vite pour atteindre les 3200m et le village de Mallasa (un peu la banlieue chic de La Paz) un hôtel camping nous attend. Il y a des jeux pour les enfants, une piscine couverte, un restaurant et nous sommes à 30mn de La Paz en bus.

Première sortie en ville, obligation d'aller au musée des instruments de musique, sinon Timéo ne nous le pardonnera pas. Et il a raison d'insister, il est extrêmement bien conçu avec surtout plein d'instruments en accès libre.On s'amuse autant que les enfants. Après cela, on arrive à faire marcher Timéo très longtemps dans les rues très pentues de La Paz. Les étals du marché artisanal regorgent de produits absolument inutiles (comme des fœtus de lama) mais qui sont très colorés et attirent irrémédiablement lœil. On a promis un charango à Timéo. Il est ravi. Léonis découvre les joies de l'oiseau siffleur qu'il faut préalablement remplir d'eau. Un passage par l'iglesia San Francisco, magnifique édifice colonial et nous rentrons éreintés. Le soir, dîner dans le très agréable restaurant de l'hôtel : fondue bourguignon suivie d'une fondue au chocolat. (L'hôtel restaurant camping est Suisse).
Le lendemain, nous continuons notre visite et faisons les autres musées de la calle Jaen : le musée Costumbrista rempli de maquettes du folklore bolivien, celui du littoral bolivien qui rappelle que la Bolivie a eu un accès à la mer (que les méchants chiliens leur ont volé) et la casa Murillo, héros national. Malheureusement, le musée de l'or que Timéo voulait voir est en restauration (il pense toujours aux mystérieuses citées d'or). Sur le chemin du retour, je ne me sens pas bien. Je vois des étoiles et Corentin me rattrape à la dernière seconde. On ne s'éternise pas et Corentin hèle le premier taxi qu'il voit pour rentrer.Le lendemain, repos pour moi pendant que Corentin tente de trouver des revendeurs de pièces détachées Ford (sans succès).

Et nous reprenons la route. Deux possibilités pour passer au Pérou via le lac Titicaca. Nous choisissons la route de Copacabana et nous en sommes ravis. Dés que nous commençons à apercevoir le lac, les vues sont magnifiques. Et même Ratatouille en profite puisque nous prenons le bac. Un premier bac assez grand et en assez bon état s'amarre. On le photographie et on se prépare à l'abordage quand un deuxième arrive plus petit, avec des planches de bois tordues et trouées en guise de plancher. C'est le deuxième qui nous mènera malgré tout à bon port. Et nous resterons dormir là, à San Pedro De Tiquina. Le soir, nous nous régalons de notre première truite du lac.






La route est toute aussi belle jusqu'à Copacabana. Nous y découvrons une magnifique cathédrale baroque. La plage intéresse les enfants avec ses pédalos cygnes. Mais le dénommé « Titanic » ne nous rassure pas. Nous préférons aller manger (encore de la truite). La très touristique Copacabana est agréable mais a plus à voir avec une station balnéaire huppée qu'avec une ville Bolivienne.



 

Pour visiter l'île du soleil, nous décidons de prendre une barque au départ de Yampupata plutôt que depuis Copacabana. Et surtout nous choisissons nos horaires de départ et de retour nous permettant de faire la traversée complète de l'île. La piste en corniche étroite qui va à Yampupata nous donne des points de vue extraordinaires sur le lac. Nous prenons deux boliviens en stop pendant que les enfants dorment, bercés par le ronronnement de la piste. Arrivés à Yampupata nous apprenons qu'il faut au moins 5 h pour parcourir l'île du Nord au sud (nous avions lu qu'il ne fallait que 3h). On décide donc de se contenter du Nord de l'île en bateau. Et nous aurons bien raison, les enfants n'en auraient pas fait plus. Ils marcheront quand même plus de 2h sur l'île. Et le bateau pour nous tout seul est un vrai luxe, bien appréciable. L'île est vraiment belle. On se croirait dans les chemins de traverse en Corse. La lumière est telle qu'on pense davantage avoir vue sur la mer que le lac. Au bout de l'île, des ruines incas et une petite plage idéale pour notre pique nique. Une journée de rêve, même si nous devons rentrer au pas de course pour reprendre le bateau.
 

  
Et pour finir, une soirée exceptionnelle sur un restaurant flottant en face de Copacabana. Nous nous couvrons chaudement car dés que la nuit tombe, le froid se fait sentir, prenons notre lampe de poche et embarquons pour la petite île. C'est irréel. Nous sommes seuls sur le lac Titicaca avec vue sur les lumières de Copacabana. Le dîner de truites, « pêchées » sous nos yeux dans les filets d'élevage, est délicieux et très copieux. Le froid nous fait quand même accélérer. Et retour au camping car en barque. Nous dormirons face aux îles.
C'est avec le regret de ne pas pouvoir passer plus de temps dans le pays d'Amérique du sud qui nous aura le plus charmé par sa vitalité, ses paysages, ses couleurs et sa gastronomie que nous entrons au Pérou.

vendredi 3 mai 2013

Bolivie : l'Altiplano du 31 mars au 16 avril 2013

Ah, la Bolivie... Nous y pensions depuis longtemps et nous y sommes enfin. Dès la frontière, le dépaysement est total. Les bureaux sont nettement moins impressionnants que dans les autres pays traversés. Le douanier nous donne le formulaire d'importation temporaire et nous demande de nous rendre en face pour le remplir. En fait, la boutique en question, a un accès au logiciel de la douane et y entre les informations. Il faudra aussi faire des photocopies. Du coup, les formalités administratives sont très longues. Mais ça y est, nous y sommes.
Première nuit dans le parc Sajama, l'autre côté du parc Lauca au Chili. Aussi grandiose. Après une piste improbable, nous dormons à côté des thermes en face du majestueux volcan Sajama. Et nous avons une pensée pour les p'tites gouttes qui vont l'escalader dans quelques jours.
Même si la nuit est froide à 4500m, les journées restent chaudes. Et nous profitons donc des thermes avec délice (le rhabillage est quand même rapide à chaque fois).






La piste se poursuit, chaotique. Mais ça en vaut la peine. Nous contournons le volcan, passons quelques barrières, quelques gués, des villages de toute beauté, des moutons, lamas et vigognes...


Le soir, nous bifurquons vers : Curahuara De Carangas. Une jolie place avec son église. Derrière, l'armée. Les commerçants nous confirment qu'on peut dormir sans crainte ici. Les enfants sont regardés comme des extra terrestres. Mais nous devons avoir le même regard face aux magnifiques bébés Boliviens.

La ville d'Oruro nous paraît gigantesque après les quelques jours passés loin de tout. Des ruelles étroites, une circulation importante, il n'en faut pas plus pour nous affoler. Seul, le marché retient notre attention ; un régal pour les yeux et les papilles. Nous partons donc bivouaquer à la sortie de la ville vers le Lago Uru Uru. Ne trouvant pas d'entrée vers le lac, nous tentons un demi tour au niveau du hameau de Sora et sommes arrêtés par une nouvelle famille de français : les cinqencampingcar, en voyage pour six mois en Amérique du Sud. Super soirée à discuter. Et pour la première fois, trois charmantes nounous s'occupent de Léonis et le font manger pendant que les parents refont le monde... Ils montent vers La Paz, nous descendons vers Uyuni. Bonne route !

La route jusqu'à Uyuni est très longue surtout lorsque l'asphalte disparaît. Nous nous arrêtons à Huari petite ville qui possède sa brasserie. Un grand marché nous attend (il y en partout en Bolivie, à défaut des supermarchés que Timéo regrette). Les enfants se font caresser la tête tous les 10cm au grand damne de Léonis. Et nous découvrons des produits très surprenants : ailes de flamants, oiseaux desséchés, herbes diverses, pierres de toutes les couleurs... En cherchant où dormir dans la ville, Corentin aborde un homme qui nous invite à stationner devant chez lui. Corentin passera la soirée à goûter à la bière locale pendant que nous regarderons « les mystérieuses citées d'or ». Mais ce charmant monsieur ne m'a pas oubliée et quand Corentin revient il tient deux bouteilles de bière « para la mujer » !
 
Nous mettrons encore deux jours pour rejoindre Uyuni par une piste très longue, monotone, très poussiéreuse et pleine de ripio. Les abords de la ville ne sont pas très engageants mais le centre est plus accueillant. Nous trouvons tout le nécessaire pour tenir plusieurs jours sur le salar. Et après un nettoyage puissant (une nouvelle fissure du pare-brise apparaîtra sous la pression de l'eau) de Ratatouille pour affronter le sel, nous partons vers l'aventure.... Juste avant , nous rencontrons un couple de Suisses. Nous ferons un bout de salar ensemble.
Le salar d'Uyuni est la plus grande réserve de sel au monde. Nous nous retrouvons donc sur une vaste étendue blanche et aveuglante. Heureusement, le GPS est là pour nous indiquer la direction à prendre. Nous n'avons jamais roulé aussi vite sur une « piste ». Les 80 kms qui nous séparent de la grande île Incahuasi se font en 1h30 à peine. Rien, et soudain, un immense rocher apparaît parsemé de cactus. Ici, il faut payer pour visiter mais le décor est tel qu'on ne le regrette pas. Du haut de l'île, on a une vue extraordinaire sur le salar. On redescend voir nos amis Suisses qui sont en pleine discussion avec les « administrateurs » de l'île. Ces derniers leurs soutiennent qu'ils ne peuvent dormir aux abords de l'île car ils n'ont pas payé le droit d'entrer sur l'île. Vu qu'il n'y a que la randonnée sur l'île qui est payante, on comprend pourquoi ils ne veulent pas céder. Finalement, le froid arrive. Ils payent une seule entrée pour rester avec nous. Nous nous réconfortons avec une bonne bouteille de vin Argentin...

 
 

Après une nuit assez froide, nous partons vers l'autre île : la isla del Pescado. Beaucoup plus sauvage que la précédente, puisqu'il n'y a aucune structure touristique ici. Et nous ne verrons aucun touriste de la journée. Les enfants redécouvrent les joies du vélo. Nous tentons même une escapade dans l'île qui tourne vite à l'escalade. Si les nuits n'étaient pas si froides nous resterions bien plus longtemps.

Retour à Uyuni pour quelques courses et un nouveau nettoyage de Ratatouille (sel oblige). Mais nous décidons de dormir un peu plus loin : à Pulacayo, dans un cimentière de trains. Nous apercevons des mines d'argent qui ne sont plus exploitées à grande échelle. Mais le plus impressionnant c'est de se promener entre les trains, dans une ville quasi déserte, à l'exception des chiens errants toujours bien représentés.

Et nous arrivons sur Potosi, la ville la plus haute du monde (4070m). Mais il faut d'abord passer le péage et le contrôle de police en bas de la côte. "Bonjour M. l'agent. Comment j'étais à 85km/h en descente dans un virage serré avec un véhicule de plus de  trois tonnes! - Oui, oui regardez mon joli radar. - Ah bon! Ben c'est combien? - 200 bols sinon vous ne sortez pas de Bolivie - Euh c'est joli ici mais je vais quand même payer. Ah il n'y a pas de reçu? Ah, c'est bon pour cette fois? Bon ben au-revoir M. l'épicier (en castillan dans le texte)". A l'entrée de la ville une énorme mine d'argent est là pour rappeler d'où venaient les richesses, du temps des conquistadors. Nous ne pourrons malheureusement pas tenter une visite. Les conditions de travail des mineurs restant extrêmement difficiles et quasi inchangées depuis l'époque coloniale (températures extrêmes, produits chimiques et gaz nocifs...), il n'est pas envisageable d'y descendre avec les enfants. La ville connut une prospérité fulgurante et de magnifiques bâtiments perdurent de cette époque. Nous commençons d'abord par nous stationner près d'une caserne militaire (qui ressemble à un château de La Belle au bois Dormant). Corentin demande aux habitants si on ne les dérange pas et si c'est sûre. On est aussitôt invité à discuter chez eux. Alexis est professeur d'anglais. Le soir, il nous indique un endroit où manger avec les enfants. Il y a des jeux qui les aident à patienter jusqu'au plat.
Le lendemain, visite de la casa de la Monedad (l'hôtel des monnaies). Mais comme c'est une visite guidée de près de 2h, j'irai seule avec Timéo, très attentif. Il est impressionné par les énormes engrenages qui servaient à fabriquer les pièces. Puis déjeuner chez nos nouveaux amis. Des gens très chaleureux, un repas excellent, nous sommes comblés. Promis de retour en France nous n'oublierons pas de vous envoyer le drapeau français pour compléter la collection du salon. Timéo sort très vite de table pour aller jouer avec Juan. Nous ne le reverrons qu'au moment de partir refaire un tour dans ce centre qui nous plaît tant. Puis c'est l'heure de se quitter. Quelques échanges de cadeaux entre Juan et Timéo et on repart.

Nous dormirons à Betanzos, sur la magnifique route de Sucre que nous atteindrons le lendemain. Lors de notre arrêt déjeuner un camping car s'arrête à côté de nous et nous faisons la connaissance de Catherine avec qui nous allons passer quelques journées très agréables sur Sucre.
Avec La Paz et pour des raisons différentes, Sucre est la plus belle ville de Bolivie. Notre arrivée ne se fera pas dans la discrétion. Nous avons un bivouac exceptionnel, en plein centre ville, au calme (sauf les chiens qu'on entend partout en Amérique du Sud), dans un jardin très bien entretenu avec le même confort qu'un camping, le monde en moins. L'inconvénient c'est que ce n'est pas un camping et donc pas prévu, au départ, pour les camping cars. L'entrée se fait par un portail aux mêmes dimensions que Ratatouille (à quelques cm près). Il faut donc viser juste du premier coup. Mais des voitures sont garées de part et d'autres du trottoir nous limitant l'accès à l'entrée et des travaux ont lieux juste à côté. Les marges de manœuvres sont donc très réduites. Les propriétaires tentent d'indiquer à Corentin comment entrer, le « chef » du chantier arrête tout pour donner son point de vue, et moi j'essaie également d'aider. Bref, avec quatre indications différentes Corentin ne sait que faire et fait uniquement chauffer le moteur. On mettra près d'une demi heure pour entrer dans ce petit coin bien sympathique. Et le lendemain, Catherine nous rejoint. Nous allons passer d'excellentes soirées en sa compagnie à déguster tous les apéritifs locaux. Nous serons juste interrompus par les pleurs de Timéo : il vient de voir le dernier épisode des mystérieuses citées d'or, et ne comprend pas pourquoi il n'y a pas de suite.
Mais Sucre ne se résume pas à un jardin même si on y était très bien. Le centre colonial nous plaît beaucoup. Malgré les rues en pente, nous ne nous lassons pas de marcher. Nous en profitons pour faire le plein de chocolat, délicieux et à des prix boliviens.





Les enfants étant dans une phase dinosaures, nous faisons donc une halte au parc du Crétacé. Des centaines d'empreintes de dinosaures ont été retrouvées dans une paroi rocheuse à côté d'une usine. On ne peut plus les approcher mais les observer depuis un observatoire avec des jumelles. Les enfants préfèrent les reproductions grandeur nature des animaux. Nous on a un peu l'impression d'être chez Disney, en moins bien.

Le dimanche c'est jour de marché à Tarabuco, à 1h30 de Sucre. On comptait y aller en camping car. Finalement, on prend un bus. On pensait que se serait plus reposant. Les enfants sont réveillés pour être à l'heure à l'arrêt et on vivra un calvaire sur place.Timéo ne veut rien voir. Léonis , à qui il manque un peu de sommeil se met à hurler sur la place du marché. Puis s'endort dans mes bras au moment de manger. Heureusement que Catherine venue avec nous, reste calme. On finira par acheter ce qu'on voulait de retour à Sucre !
Et comme on se plaît, on reste une cinquième journée. On passe le matin dans le parc Bolivar à contempler une petite tour Eiffel. Puis, le musée du textile et des arts indigènes avec ses tissages des cultures Jalq'a et Tarabuco est vraiment impressionnant. Nous voyons une tisseuse à l’œuvre, et nous imaginons mieux les centaines d'heures passées sur chaque ouvrage.

Et il faut se décider à quitter cette charmante ville. Notre sortie se fera plus discrètement... Maintenant, nous visons La Paz et le Lac Titicaca.